
Dans son allure générale, cette église offre peu d’éléments, romans ou gothiques qui puissent attirer l’attention. Elle est bâtie sur le flanc d’une colline, ce qui amène une bonne dénivellation d’environ 1,50 mètre du chevet vers la façade. La façade occidentale, s’élevant au dessus d’un escalier double, onze marches à droite et seulement huit à gauche, ne comporte pas de pignon, elle se termine par un toit en bâtière.
Les pierres ayant servi à la construction de cette église sont de schiste plus ou moins ferreux, commun dans la région, de granit rose dont on dit qu’il proviendrait de Chalard ou de Corrèze presque voisine ainsi que de quartz aux nuances variées.
Le plan de l’église est en croix latine, avec un transept peu saillant et un chevet plat. À la croisée, se dresse un clocher octogonal, avec sa flèche qui doit être d’origine limousine, tels ceux de Jumilhac le grand ou Ladignac le Long. Les premières cloches, d’après Exploration campanaire de J. Berthelé et H. Brugière dateraient de 1607 et 1614.
L’inventaire de 1906 donne 3 cloches installées en 1891 :
- une de 940 kg,
- une de 515 kg
- et une troisième de 350 kg
Le long flanc sud comporte une fenêtre ouverte récente (XVII ou XIX siècle) et la trace d’une autre, rectangulaire et obturée.
Juste avant le transept sud se trouve un contrefort d’allure ancienne, en partie noyé dans le mur du transept : témoin d’un état plus ancien.
Le transept peu saillant avec une fenêtre qui est la seule comportant un remplage gothique.
L’abside est solidement étayée par deux contreforts récents. Notons une petite fenêtre chanfreinée et une autre plus grande. Une petite ouverture bien appareillée se trouve presque au niveau du sol, sous le chœur. À l’examen, elle semble donner accès à un grand espace qui s’étendrait sous le chœur. Aucun texte ne parlant de l’éventuelle existence d’une crypte ici, il faut plutôt penser à un vide sanitaire, destiné à drainer l’eau qui n’est pas rare ici. Nous trouverons le même ouverture sous la sacristie attenante.
Plus nettement du côté sud que du côté nord, le chevet garde la trace d’une surélévation des murs, sans doute lorsqu’on eut remonté les voutes du chœur. Le pignon du chevet laisse apparaître, à la lumière du matin, les traces de son relèvement par 2 fois au moins. Ce pignon garde la trace d’une ouverture que l’on ne retrouvera pas à l’intérieur, soutenant le chevet.
Poursuivant notre découverte, nous voici parvenus au flanc nord, après avoir noté un contrefort plat soutenant le chevet. Ce côté garde, plus que l’autre, les traces de nombreuses modifications apportées à l’église, portes ou fenêtres obturées.
Le transept nord abrite la tour d’escalier que l’on devine aux étroites fenêtres qui l’éclairent.
Notre tour extérieur se termine par le retour sur la façade.
Empruntant l’escalier gauche, nous trouvons une dalle funéraire, qui serait celle d’un évêque, c’est pour cela que cet escalier est emprunté lors des enterrements, l’escalier droit étant réservé aux mariages.